Par cet amendement, nous demandons que les entreprises de services de réseaux sociaux en ligne soient légalement tenues de proposer un dispositif permettant de contrôler le temps d’utilisation de leurs services lors de l’inscription d’un mineur.
La surexposition aux écrans entraîne, selon l’association e-Enfance, des problèmes de concentration et de mémorisation, avec une baisse des résultats scolaires et, parfois, un repli sur soi. Elle a également des conséquences sur le sommeil, car la lumière bleue des écrans bloque la libération de la mélatonine, l’hormone du sommeil. L’horloge interne et les cycles de sommeil s’en trouvent donc parfois perturbés.
L’association relève également des troubles du comportement et des conséquences psychologiques, voire parfois physiques.
Enfin, la surexposition aux écrans peut entraîner l’addiction aux jeux vidéo ou aux jeux de hasard en ligne, ainsi qu’un risque accru d’exposition aux contenus choquants, inadaptés, ou encore favoriser les mauvaises rencontres en ligne.
Cet amendement tend donc à ce que chaque entreprise de services de réseau social propose un décompte du temps d’utilisation quotidien pour les utilisateurs mineurs, qui leur serait envoyé. Prendre conscience du temps passé sur un réseau social est un premier pas pour lutter contre l’addiction à ces plateformes.
Je suis heureuse que notre rapporteure ait rendu plus contraignant cet amendement par le dépôt d’un sous-amendement. Les mineurs doivent en effet prendre conscience du temps passé sur les réseaux. Une information régulière, obligatoire et automatique en constitue la meilleure garantie.