Intervention de Didier Marie

Groupe de suivi sur la nouvelle relation euro-britannique — Réunion du 13 février 2019 à 15:5
Audition de M. Vincent Pourquery de boisserin coordinateur national pour la préparation à la sortie du royaume-uni de l'union européenne gestion des flux de personnes et de marchandises de Mme Isabelle Maître déléguée permanente auprès de l'union européenne et de M. Thierry Grumiaux délégué de la commission « transport international douane et logistique » fédération nationale des transports routiers

Photo de Didier MarieDidier Marie :

Je suis élu de Seine-Maritime, et les ports du Havre et de Dieppe sont particulièrement concernés, comme aussi Fécamp et Le Tréport, qui sont plus petits. La Grande-Bretagne n'est déjà pas dans Schengen. Y a-t-il des dérogations envisagées ? Sinon, il faudra restaurer des contrôles stricts assez rapidement. Vous avez évoqué la question du corridor mer du Nord - mer Méditerranée en faisant allusion à de substantielles avancées de l'Union européenne, mais j'ai cru comprendre que rien n'était encore acté. Si le Gouvernement français a demandé à la commissaire européenne d'y rattacher les ports de Calais et, éventuellement, de Dunkerque, il n'est pas question de le faire immédiatement pour les ports normands ni pour les ports bretons. Le port du Havre sera-t-il rattaché au corridor ?

Il reste une centaine de millions d'euros disponibles au niveau de l'Union européenne sur les programmes de subventionnement des ports européens antérieurs au corridor. Peuvent-ils être mobilisés sur les travaux d'aménagement nécessaires pour faire face au Brexit ? Les effets de report sont craints par nos ports. Ils représentent sans doute des opportunités mais, à court terme, peuvent se révéler assez compliqués à absorber. Avez-vous des informations sur le niveau de préparation réel de nos voisins britanniques ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion