Mesdames, messieurs les sénateurs, monsieur le sénateur Ouzoulias, je partage avec vous cette ardente obligation de la transparence, en particulier quand il s'agit de l'avenir de nos jeunes. Non pas parce que nos enseignants profiteraient de l'opacité pour pouvoir faire de la sélection discriminante, mais parce que la transparence est un levier pour accompagner l'orientation de nos jeunes et rendre les résultats de Parcoursup plus prévisibles, donc moins stressants pour les étudiants, les élèves et leurs familles.
Depuis cinq ans, l'amélioration continue de Parcoursup accompagne cette meilleure compréhension des critères d'analyse de nos formations. Là où il n'y avait rien, nous avons expliqué les attendus et rendu obligatoire l'affichage des critères. Pour cette session 2023, nous avons été à l'écoute, puisque nous avons refondu complètement la manière dont sont présentés ces critères pour apporter une information plus précise et plus transparente aux candidats.
Toutes les formations de Parcoursup, y compris les classes préparatoires, devront aussi produire en fin d'année un rapport sur les critères utilisés et ce rapport sera rendu public sur la plateforme.
Approfondir la transparence, c'est une évidence pour nous, mais il s'agit aussi de préserver le secret des délibérations collégiales des enseignants. Il s'agit non pas d'un réflexe corporatiste ou d'une volonté de sauvegarde de l'opacité, mais de la conviction que la délibération des enseignants est la garantie d'un regard humain. D'ailleurs, le caractère humain a été reconnu par le Conseil constitutionnel dans sa décision de 2020. Derrière Parcoursup, il y a des commissions d'examen, des enseignants qui travaillent, et je profite de cette occasion pour insister sur la qualité de leur travail à tous les niveaux.
Pour conclure, comme demain s'ouvre la période de résultat des vœux, je voudrais dire aux étudiants et à leurs familles que nous pensons à eux, …