Monsieur le ministre, j’attire votre attention sur le classement en niveau 2 du centre d’exploitation et d’intervention (CEI) de Murat, dans le département du Cantal.
En effet, ce classement ne permet pas aux agents de bénéficier de la prime technique de l’entretien, des travaux et de l’exploitation déplafonnée, comme ils pourraient y prétendre en vertu de l’arrêté du 30 octobre 2008.
Ce texte prévoit qu’une prime déplafonnée s’applique lorsque le service a la charge de voies sous tunnel de plus d’un kilomètre. Or le CEI de Murat entre parfaitement dans ce cadre, puisque les agents assurent l’exploitation et l’entretien du tunnel du Lioran, long de plus de 1 500 mètres, soit 50 % de plus que la longueur minimale requise.
De surcroît, ce tunnel est situé dans une commune classée en zone de montagne, à plus de 1 000 mètres d’altitude, et dessert la station de sports d’hiver de super Lioran, qui est l’une des plus importantes du Massif central, avec un niveau d’enneigement élevé. Le rôle de ce tunnel est donc stratégique pour éviter un col de montagne particulièrement sinueux et difficile.
En outre, lorsqu’un incident se produit à l’intérieur du tunnel, comme cela arrive parfois, les agents du CEI de Murat doivent assurer la gestion du trafic routier par ce col, situé au cœur de la station de ski, ce qui constitue une difficulté et une responsabilité supplémentaires, notamment en raison de l’affluence de milliers de skieurs et de visiteurs.
Monsieur le ministre, pour débloquer cette situation, accepteriez-vous de revoir le classement du CEI de Murat, afin de permettre aux agents de ce centre de bénéficier de la prime technique déplafonnée à laquelle ils peuvent prétendre, comme c’est déjà le cas dans d’autres régions ?