Ma question s’adresse au ministre de l’intérieur et des outre-mer, M. Gérald Darmanin, et concerne les effectifs de police dans le Cher, principalement dans les villes de Bourges et de Vierzon.
Monsieur le ministre, j’ai récemment rencontré les syndicats de police de mon département, lesquels m’ont dressé un constat assez inquiétant. Aussi, permettez-moi de vous faire une synthèse de l’état des lieux.
Si l’on prend l’exemple de la ville de Vierzon, celle-ci n’est pas dotée d’unité de brigade anticriminalité (BAC) et risque de ne plus avoir de groupe de sécurité de proximité (GSP). De surcroît, cette commune ne dispose plus d’officiers.
À Bourges, on observe trois départs pour une seule arrivée à l’occasion des mouvements dits « profilés ».
Cette situation expose le département à des fermetures d’unités, telles que l’unité canine ou celle de lutte anti-stupéfiants.
Par ailleurs, toujours à Bourges, les services évaluent les besoins à quinze postes. Certes, vos services m’ont récemment adressé, sous votre instruction, une information indiquant l’ouverture de neuf postes à pourvoir répartis de la manière suivante : huit à Bourges et un à Vierzon.
Si je reconnais cette avancée, qui invite à ne pas tirer sur le pianiste, monsieur le ministre, je m’inquiète de l’épuisement de nos effectifs de police dans le Cher, qui malheureusement ne disposent pas des moyens, en l’espèce humains, pour répondre aux attentes des citoyens. Ainsi, entre les mutations et les départs à la retraite, il manque toujours dix-sept policiers.
Aussi, je souhaite connaître vos solutions pour endiguer cette situation, qui offre aux délinquants davantage d’impunité, au détriment des habitants du Cher.