Je vous remercie, monsieur le ministre, de votre réponse. Vous comprenez que nous sommes un peu impatients…
Je voudrais tout même rappeler que seulement 48 % de nos professionnels vétérinaires sont formés en France.
Vous avez omis le lien avec la recherche et l’université de Limoges. C’est un point très intéressant à explorer dans le cadre du projet One Health, que j’ai évoqué.
La situation des vétérinaires en zone rurale, d’élevage en particulier, est préoccupante. Les praticiens en exercice auprès des animaux de production ne représentent plus que 19 % des inscrits à l’Ordre national des vétérinaires.
Cela a de lourdes conséquences, que l’on mesure d’ores et déjà : des délais d’intervention allongés, un impact sur la situation sanitaire animale et des pertes économiques importantes. Les quatre écoles sont saturées. Il est certes prévu de les renforcer, mais je ne pense pas que cela soit suffisant.
De nombreux étudiants continuent à partir se former à l’étranger, où les études sont plus courtes et moins onéreuses. Pour le premier pays agricole d’Europe, convenez que c’est une problématique majeure, qui aura, et qui a même déjà, des conséquences sur l’avenir de l’élevage dans les territoires.
Lorsque les collectivités locales proposent un projet innovant, l’État doit répondre présent pour les soutenir.