Intervention de Olivier Klein

D'abord, le CNR a été un succès. §Il a permis de mobiliser plusieurs centaines d'acteurs du logement, d'une manière qui ne connaît pas de précédent.

Par ailleurs, ce CNR a été la suite d'une mobilisation du Gouvernement et de son prédécesseur sur le logement. Je veux rappeler le plan Logement d'abord, MaPrimeRénov', l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), dont le budget est passé de 5 à 12 milliards durant le quinquennat précédent.

Surtout, je veux rappeler les propositions faites par Mme la Première ministre.

Il s'agit, d'abord, de propositions pour sortir de la crise. Ainsi, 47 000 logements vont être rachetés ou par la Caisse des dépôts et consignations Habitat ou par Action logement, ce qui est une force de frappe sans précédent.

Ensuite, Mme la Première ministre a annoncé le maintien du prêt à taux zéro (PTZ), qui devait s'éteindre. Son inscription est effective jusqu'en 2027, alors que, jusqu'à présent, il était réinscrit chaque année.

Par ailleurs, puisque vous parlez des investisseurs, si le dispositif Pinel a peut-être, à un moment, démontré son utilité, il a plutôt ces dernières années, révélé ses inconvénients.

En effet, il y a de grands risques que le propriétaire bailleur qui achète, à Tours, un appartement proposé par une banque à Paris se retrouve avec un logement de piètre qualité, dans une copropriété mal entretenue – parce qu'il n'y met jamais les pieds, ne participe à aucune assemblée générale de copropriété… §

Oui, nous faisons le choix du logement intermédiaire, porté par des investisseurs institutionnels, qui géreront bien mieux leur logement que ne pouvaient le faire un certain nombre d'investisseurs jusqu'à présent.

Ensuite, comme Mme la Première ministre l'a dit très clairement – mais peut-être n'avez-vous pas bien écouté son discours