Comment évoquer les problèmes de l'enfance sans mentionner à mon tour le drame terrible survenu récemment dans notre pays, acte odieux et monstrueux que nous condamnons tous avec fermeté ? Nos pensées vont, comme les vôtres, madame la Première ministre, à la fois aux victimes, aux familles et aux proches.
Sans transition, madame la Première ministre, je souhaite vous interroger sur le problème de l'enfance. J'associe à ma question mon ami Xavier Iacovelli, particulièrement impliqué dans ce domaine. §
Cela a été occulté par les événements dramatiques que nous venons de connaître, mais vous avez annoncé il y a quelques jours, à l'issue du Conseil national de la refondation Petite enfance, la création d'un service public de la petite enfance visant à assurer un meilleur accueil pour les enfants en bas âge dans notre pays. Cette annonce répond à un engagement pris à de multiples reprises par le Président de la République, engagement que vous avez tenu, madame la Première ministre.
Recrutements insuffisants, disparités régionales, inégalités sociales importantes : il est aujourd'hui indispensable de revaloriser le métier d'accueil, qui est à la fois un pilier de notre politique familiale et un pivot d'un accès équitable à l'emploi et au travail. Il s'agit donc d'une étape supplémentaire de la politique en faveur du plein emploi que le Gouvernement tient à faire avancer.
(« D'euros ! » sur des travées du groupe Les Républicains.) Non, 1, 5 milliard d'euros – excusez-moi, mes chers collègues, c'est parce que le montant m'impressionne !