Madame la secrétaire d’État, je suis très heureux de vous entendre souligner que ce sont des industriels français qui garantiront la protection de notre ciel et des spectateurs lors des jeux Olympiques.
La marche à suivre était très simple : il s’agissait, tout d’abord, d’acquérir un système opérationnel ; ensuite, d’assurer sa montée en compétences au Bourget, puis lors de la Coupe du monde de rugby ; enfin, de l’utiliser de manière efficiente lors des jeux Olympiques. Mais, aujourd’hui, le système ne fonctionne pas ; il n’existe pas. Nous ne savons même pas si vous pourrez l’utiliser lors de la Coupe du monde de rugby.
Il est grand temps que le ministère des armées et la direction générale de l’armement coordonnent leurs actions. Nous avons les compétences nécessaires dans notre pays : nos industriels doivent travailler ensemble pour que la France soit enfin à la hauteur dans la lutte anti-drones, lors de la Coupe du monde de rugby, puis des jeux Olympiques.