Je vous remercie également pour cet intéressant débat, monsieur Lafon.
Cette proposition de loi comportait deux volets : la création d'une holding – je ne suis pas sûr que nos débats aient montré en quoi celle-ci répondait aux enjeux qualitatifs qui ont été posés au début de la discussion –, et divers dispositifs remettant en cause des équilibres ici ou là.
Ces derniers, notamment les dispositifs concernant les productions indépendantes, peuvent être discutés.
Mes chers collègues, je ne suis pas certain que cet ensemble ait permis de dessiner la façon dont serait portée l'ambition que vous prétendez avoir. Dont acte !
Nous pensons que des objectifs qui peuvent être partagés, traduisant une ambition similaire, sont tout à fait atteignables sur la base de socles communs, de contrats d'objectifs et de moyens renforcés, d'un approfondissement et, peut-être, de contraintes renforcées afin d'accélérer.
En tout état de cause, l'enjeu principal, qui porte sur les contenus audiovisuels – que produit la télévision publique ? – peut être abordé avec plus de pragmatisme, de souplesse et d'efficacité.
Le texte s'arrête là. Vous vous retournez vers le Gouvernement, mes chers collègues de la majorité sénatoriale, mais si je voulais être taquin, je pourrais me retourner vers vous : libre à vous de convaincre vos partenaires de l'Assemblée nationale, où nos groupes ont leurs équivalents, d'inscrire cette proposition de loi, qui ne manquera pas d'être adoptée par le Sénat dans un instant, dans le cadre d'une niche parlementaire ! Ce ne sera peut-être pas immédiat, car ils disposent d'un peu moins de temps réservé que vous.