Le dispositif que nous avons voté précédemment sur la promotion interne hors quota permettra probablement de régler assez rapidement le cas de 30 % des agents. Alors que l'on recrutait jusqu'alors 60 % d'agents de catégorie C et 20 % d'agents de catégorie B, si le dispositif fonctionne à plein régime, les proportions passeront à 40 % d'agents de chacune des deux catégories.
Comment faire en sorte de ne plus recruter que des agents de catégorie B en 2029 si vous ne mettez pas en place un accélérateur de formation qui permettra aux agents de catégorie C de passer en catégorie B ?
Il faut créer en parallèle cette formation qualifiante pour tous ceux qui ne répondent pas aux critères de recrutement, à savoir huit ans d'exercice dans la fonction publique et quatre ans d'ancienneté. Les agents qui ne remplissent pas ces critères doivent pouvoir bénéficier d'une formation. Pourquoi la reporter de cinq ans ? Il faut que les agents de catégorie C puissent passer en catégorie B, afin d'élargir le vivier de recrutement des secrétaires de mairie.
Je soutiens l'amendement de Mme Borchio Fontimp. Il est nécessaire d'actionner les deux dispositifs d'accélération en même temps ; s'il en va autrement, ça ne fonctionnera pas.
Voilà mon seul désaccord avec Catherine Di Folco. Nous sommes d'accord sur presque tout, mais je considère qu'il ne faut pas interdire le recrutement d'agents de catégorie C. Ce doit être une voie de recrutement possible, même si l'objectif à plus long terme est de faire passer ces agents vers la catégorie B. On n'effacera pas d'un trait de plume les agents de catégorie C, et ce d'autant moins que l'on trouve dans les petites collectivités de nombreux exemples d'agents de cette catégorie qui, bien accompagnés, font parfaitement le travail.
Certes, on peut faire différemment et mieux, mais il faut être réaliste : si l'on n'accélère pas le développement de la formation, on ne parviendra pas à tenir l'objectif de 2029. Interdire complètement le recrutement d'agents de catégorie C me semble une fausse bonne idée.