Madame la ministre, au fond, ce débat sur l’avenir de la commune aurait pu s’intituler : « L’avenir de la démocratie locale. »
Nous en avons posé les termes avec solennité et inquiétude, car chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, qu’il s’agisse du nombre grandissant de démissions de maires, d’adjoints et d’élus locaux, ou qu’il s’agisse des alertes des élus, venus des quatre coins de France, sur le fait qu’il est toujours plus complexe de faire naître un projet et de le financer. Ces mêmes élus nous disent qu’ils ne se représenteront tout simplement plus en 2026 ! Voilà l’état de la démocratie locale dans notre pays ! Vouloir nier cette réalité, c’est courir le plus grand des dangers.
Face à cela, nous ne restons pas les bras croisés. Nous avons ici, au Sénat, toujours voulu œuvrer. C’est le sens de la mission d’information sur l’avenir de la commune et du maire en France, à l’issue de laquelle nous remettrons dans quelques jours des propositions très concrètes. Mais l’ensemble de mes collègues ont d’ores et déjà avancé des propositions. Parfois, nous ne comprenons pas pourquoi l’État ne s’en saisit pas.
Pourquoi l’État n’arriverait-il pas à faire ce que les collectivités territoriales font ?
Pourquoi n’arriverions-nous pas à introduire plus de simplicité ?