Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, sur le terrain, les agents sont confrontés à des organisations paradoxales qui freinent l’amélioration de l’attractivité du métier de secrétaire de mairie.
À la suite de la diffusion des travaux de notre délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation présidée par Françoise Gatel, permettez-moi de citer une secrétaire de maire avec laquelle j’ai échangé : « Certains agents ont passé les examens sans changer de catégorie, quand d’autres changent de catégorie sans avoir réussi l’examen. »
Cette secrétaire de mairie vendéenne a réussi l’examen de rédacteur territorial en 2005. Pourtant, en 2023, soit près de vingt ans plus tard, elle est toujours « adjointe administrative de 1re classe ». On conçoit aisément que cette situation, qui ne concerne pas qu’elle, crée de la frustration chez les agents.
Pour l’ensemble de la Vendée, il n’y a que six postes de rédacteur ; c’est loin d’être suffisant. La faiblesse du nombre de postes ouverts limite les perspectives d’évolution des agents et freine l’amélioration de l’attractivité du métier. Il est urgent de remédier à ce manque de reconnaissance : les deux nouvelles voies de promotion interne sont, bien évidemment, bienvenues.