Monsieur le sénateur Kerrouche, vous avez raison : aujourd’hui, la couverture ne répond pas à toutes les attentes. Oui, la numérisation de beaucoup de services emporte l’absolue nécessité de beaucoup mieux couvrir nos territoires en téléphonie mobile.
Comme vous l’avez rappelé, le New Deal mobile prévoyait un échelonnement annuel des 5 000 sites que chaque opérateur devait prendre à sa charge dans le dispositif de couverture ciblée. Quant aux réalisations, les chiffres dont je dispose ne sont pas tout à fait ceux que vous avez cités, mais je conviens avec vous qu’il faut accélérer. Les territoires ciblés ont connu ces dernières années une amélioration incontestable de leur couverture mobile. Il reste désormais 4 217 zones à couvrir prioritairement, identifiées par les collectivités et par l’État et inscrites dans un arrêté ; déjà 2 344 pylônes ont été mis en service, qui sortent au moins autant de communes des zones blanches.
Cette réussite ne doit pas nous empêcher de porter un regard objectif sur la couverture des territoires. Nous avons tous conscience que le problème des zones blanches pourrait persister à l’issue du New Deal mobile tel que nous le connaissons.
C’est pourquoi mon collègue Jean-Noël Barrot pilote ce sujet du déploiement d’antennes, en collaboration extrêmement étroite avec l’ANCT, et exerce une pression sérieuse et régulière sur les opérateurs pour que leurs engagements soient tenus.