Les entrepreneurs français à l’étranger constituent une catégorie qui, à ce jour, n’est pas appréhendée par la statistique publique, celle-ci ne prenant en compte que les entreprises basées en France.
Pourtant, la contribution de ces entrepreneurs, tant matérielle qu’immatérielle, est considérable. Par exemple, 40 % de ces entreprises utilisent des produits français et 33 % recourent à la technologie française.
Afin que les entrepreneurs français à l’étranger soient mieux reconnus, il est primordial qu’ils soient identifiés par un comité réunissant toutes les parties prenantes, comme le prévoit l’article 2. Toutefois, celui-ci n’y inclut pas les membres du conseil consulaire. Mon collègue Yan Chantrel a déposé un amendement à ce sujet, que je soutiens pleinement.
À l’instar des conseillers du commerce extérieur et des membres des chambres de commerce et d’industrie, les conseillers des Français de l’étranger, en vertu de leurs fonctions, sont parfaitement qualifiés pour effectuer ce travail d’identification et participer à ces réunions, comme le prévoit, par exemple, l’article 3 de la loi du 22 juillet 2013 relative à la représentation des Français établis hors de France, texte que je connais particulièrement bien.
Leur inclusion dans ces comités d’identification vaudrait reconnaissance de leur rôle de représentants des Français de l’étranger, renforcerait leur légitimité et leur champ d’action, à une époque où nous avons cruellement besoin d’élus de proximité capables de représenter et d’accompagner le plus efficacement possible nos compatriotes.