L’article 2 confie le recensement des entrepreneurs français à l’étranger à un comité d’identification.
Dans la rédaction initiale de l’article, ce comité était établi auprès de chaque ambassade et placé sous la responsabilité de ses services économiques.
En commission, un amendement du rapporteur visant à supprimer cette disposition a été adopté, ce que nous déplorons : les ambassades, et particulièrement leurs services économiques, ont un rôle essentiel à jouer dans l’identification et le recensement des entrepreneurs français à l’étranger.
Par le biais de ces services, les ambassades s’impliquent déjà dans l’implantation des entreprises françaises à l’étranger ou dans la pénétration des marchés étrangers ; elles sont également un acteur clé en matière de diplomatie économique et d’influence stratégique, notamment lorsqu’il s’agit de coordonner les stratégies de différents acteurs économiques implantés localement à l’étranger
Ces services peuvent donc être utiles dans la sélection des entrepreneurs français à l’étranger susceptibles de bénéficier, ensuite, du label visant à les valoriser.
Même s’ils ne font pas directement partie du comité d’identification, ils peuvent constituer un outil approprié pour appuyer le travail de ce dernier, en lien avec les représentants des chambres de commerce et d’industrie et les conseillers du commerce extérieur.