Madame la Première ministre, je sais l’engagement de la France et je reconnais la mobilisation du Président de la République, mais, aujourd’hui, nous devons faire plus, car nous sommes à la veille d’une tragédie. Nous le devons aux Arméniens, ce peuple frère, avec lequel nous partageons tant de notre Histoire, des liens d’affection comme de civilisation : les mélodies de Charles Aznavour ; les compositions de Michel Legrand ; les films d’Henri Verneuil, dont le prénom de naissance était Achod ; l’héroïsme de Manouchian, qui, bientôt, sans doute, entrera par la grande porte au Panthéon.