Cet amendement vise à renforcer la coopération en matière de prévention et de résolution non violente des conflits.
Le changement climatique a un impact majeur sur les ressources naturelles telles que l’eau et les terres arables. Les sécheresses, les inondations et les variations des régimes de précipitations entraînent des pénuries d’eau et des difficultés d’accès aux ressources alimentaires, ce qui intensifie les luttes entre pays pour le contrôle et l’accès à ces ressources.
De même, l’élévation du niveau de la mer, la désertification et la dégradation des terres sont autant de facteurs qui entraînent des déplacements forcés de populations.
Ces migrations massives et les mouvements de réfugiés ne cessent d’augmenter, et avec eux les tensions géopolitiques pour la gestion de ces flux migratoires.
Les pays riches en combustibles fossiles cherchent à protéger leurs intérêts économiques, tandis que les pays dépendants des importations d’énergie sont vulnérables aux perturbations de l’approvisionnement énergétique.
Le changement climatique déstabilise donc États et régions, créant un environnement propice à l’émergence de conflits violents. Il redéfinit les frontières maritimes et terrestres et entraîne ainsi des litiges territoriaux. La gestion durable des ressources, l’adaptation au changement climatique et la coopération internationale sont essentielles pour atténuer les risques de conflits liés au climat. La France doit jouer un rôle actif dans cette démarche et réaffirmer son engagement pour la paix, la sécurité et la stabilité géopolitique. Elle doit être initiatrice en matière de coopération internationale pour la prévention et la résolution non violente de conflits, ce qui passe naturellement par notre politique de développement.
J’en profite pour dire ici qu’il est essentiel que le Gouvernement et le Parlement soient aussi scrupuleux pour respecter la trajectoire budgétaire de la loi de programmation relative au développement solidaire que pour celle de la LPM.