Monsieur le sénateur Fialaire, vous avez raison : un message doit être adressé à l'ensemble du pays. C'est essentiel pour le retour au calme, qui est la première des priorités. Mais nous devons aussi, ensuite, continuer de travailler ensemble pour les quartiers populaires, comme vous le préconisez.
Vous avez rappelé le travail mené par Jean-Louis Borloo et le rapport que ce dernier a signé. Certains d'entre vous, mesdames, messieurs les sénateurs, y avaient d'ailleurs contribué ; j'avais moi-même participé à sa rédaction. Sans peser tout cela au trébuchet, je puis vous assurer que, en réalité, un grand nombre des propositions de ce rapport ont été mises en œuvre.
Je pense en premier lieu à la relance de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Au cours du quinquennat précédent, les sommes allouées par ce biais aux quartiers populaires sont passées de 5 à 12 milliards d'euros.
Ainsi, tous les acteurs réunis vont dépenser près de 50 milliards d'euros pour ces quartiers. §On a ainsi assisté à un retour du financement de l'Anru par l'État, qui avait complètement disparu au cours des deux quinquennats précédents, de manière regrettable.