Nous pourrions toutefois trouver des solutions françaises. En ce qui me concerne, ce n'est pas trop grave, je n'ai pas de données très confidentielles. Imaginez cependant qu'un opérateur tiers puisse accéder à l'informatique en nuage des 348 sénateurs que nous sommes. Il pourrait créer un cloud du Sénat, sur lequel tester des stratégies d'expertise assez évoluées. Ce qui est en jeu est fondamental, c'est notre souveraineté. J'ai bien compris que vous défendiez notre souveraineté au niveau européen, monsieur le ministre, mais je pense que voter cet amendement va vous aider. Nous sommes avec vous dans ce combat. Si vous allez à la négociation en disant que le Parlement exige que la souveraineté de l'informatique en nuage soit garantie par la loi, cela ne peut que vous aider.