Madame la Première ministre, vous avez raison, une mort tragique ne peut pas servir de prétexte. Ces nuits de violences et de chaos exigent une double réponse : pour aujourd'hui, que la République serre les rangs ; pour demain, que le Gouvernement ouvre grand les yeux.
Il faut serrer les rangs, car, dans la mesure où l'ordre public n'est pas revenu, et tant qu'il ne sera pas rétabli, la seule attitude républicaine et responsable consiste à soutenir sans réserve les forces de l'ordre : les policiers nationaux et municipaux, les sapeurs-pompiers et, bien entendu, les élus !