Monsieur le sénateur Claude Malhuret, le drame de la mort d’un jeune homme de 17 ans ne peut justifier ou excuser aucune violence.
Comme la famille du jeune homme, comme les élus du territoire concerné, nous ne demandons qu’une chose : la justice. Or jamais la justice n’est venue de la violence.
Depuis une semaine, des actes inacceptables ont touché plusieurs centaines de communes. Les forces de l’ordre, les sapeurs-pompiers et des élus ont été pris pour cible. Des mairies, des écoles, des équipements publics ont été vandalisés, parfois incendiés. Des commerces ont été pillés.
Face à cette situation, nous avons tout mis en œuvre pour rétablir l’ordre républicain, autour d’un mot d’ordre : le refus de l’impunité. C’est ce que nous demandent les habitants des quartiers touchés, qui sont les premières victimes de ces violences. Les quelque 6 millions d’habitants des quartiers n’ont rien à voir avec quelques milliers de délinquants.
Depuis le début des violences, près de 4 000 personnes ont été interpellées. M. le garde des sceaux a demandé aux procureurs de la République une réponse rapide, ferme et systématique pour tous les auteurs de ces faits. Hier soir, près de 1 000 personnes au total avaient déjà été présentées à la justice ; plus de 350 sont déjà en détention. La réponse pénale a été forte, avec notamment des peines de prison ferme et des incarcérations.