Bien évidemment, la question des services publics dans les quartiers populaires est au cœur de notre réflexion. En témoignent la création des maisons France Services et celle des maisons de la justice et du droit. De même, nous avons agi sur l’éducation prioritaire : mise en place des cités éducatives, dédoublement des classes préparatoires, des CE1 et des grandes sections de maternelle…
De plus, le Président de la République a annoncé que, dans le cadre de Quartiers 2030, la scolarisation précoce dans les écoles des quartiers populaires serait mise en œuvre le plus rapidement possible et que des moyens supplémentaires seraient engagés pour les moyennes sections de maternelle. Ces sujets sont au cœur de nos priorités.
Les politiques publiques, vous le savez, madame la sénatrice, agissent dans nos quartiers, et c’est heureux. Où en serait-on si, depuis quarante ans, la politique de la ville n’avait pas fait son œuvre dans les quartiers populaires ?
Vous connaissez le travail formidable qu’accomplit l’Agence nationale pour la rénovation urbaine : 450 des 453 quartiers qui ont signé une convention Anru ont lancé des chantiers, dont 1 300 ont été livrés, parmi lesquels plus de cent écoles. De plus, l’Anru I a permis de livrer 500 écoles, pour concrétiser la priorité éducative dans nos quartiers.
Les Vacances apprenantes et les Quartiers d’été ont été lancés par le Gouvernement précédent. Désormais, un maire qui le souhaite et qui s’en donne les moyens peut faire partir de plus nombreux enfants dans des colonies de vacances, pour la moitié du prix pour lequel il le faisait auparavant.
Je puis vous assurer que cela fonctionne, …