Vous avez toutefois d’abord soutenu que les conditions étaient meilleures en Allemagne, puis qu’elles étaient moins bonnes, si bien que l’on ne sait plus à quoi s’en tenir.
À propos des taux attestant de difficultés dans le travail, avec la commission, je me suis rendue au Danemark. Or j’ai été très étonnée de constater que ce pays du bonheur se situait au même niveau que le nôtre en matière de risques psychosociaux.
D’autres causes sont donc à l’œuvre et nous devons y travailler. Les entreprises, à qui nous devons faire confiance, améliorent leurs conditions de travail.
Je connais de nombreux chefs d’entreprise, non pas de celles du CAC 40, mais de très petites, petites et moyennes entreprises. Celles-ci fournissent beaucoup d’efforts à tous les niveaux, parce qu’elles sont attachées à leur personnel et parce qu’elles ne souhaitent pas le voir partir, encore moins en mauvaise santé.
Pour toutes ces raisons, si le projet de loi doit certainement être encore amélioré, l’avis de la commission sur cette motion sera défavorable.