Pour les mêmes raisons que celles qu’ont évoquées Mme la rapporteure et M. Iacovelli, l’avis du Gouvernement sur cette motion sera également défavorable.
J’ajoute simplement deux éléments.
Tout d’abord, contrairement à ce que Mme Poncet Monge a indiqué, depuis 2017, la création d’emplois n’a donné lieu à aucune précarisation. Au contraire, au cours de l’année 2022, nous avons assisté à une bascule sur le plan statistique qui est intéressante et qui peut satisfaire tout le monde, me semble-t-il.
Ainsi, d’après l’indicateur de l’Insee sur les créations d’emplois relatifs aux contrats d’un mois et plus, qui a toujours été utilisé, 52 % des contrats signés étaient des CDI contre une tranche comprise entre 43 % et 47 % de 2010 à 2019.
C’est bien la démonstration qu’aucune précarisation n’a accompagné les créations d’emplois, qui atteignent 1, 7 million en socle, sans compter les 80 000 emplois créés au cours du premier trimestre 2023.
Ensuite, Mme la rapporteure et M. Iacovelli l’ont dit, nous pouvons continuer à agir et à améliorer la situation.
Une forme de fatalité ou de fatalisme transparaît dans certains de vos propos, auxquels nous ne souscrivons pas.
C’est la raison pour laquelle nous pensons que les mesures que nous proposons seront utiles pour le plein emploi.