Je me permets de compléter les propos de Mme Gatel. La délégation est un acte indispensable, même si elle ne fait pas forcément faire des économies.
En revanche, dans l’exposé des motifs de ces amendements figurent des choses très intéressantes. Il est notamment rappelé que les départements consacraient 20 % du montant global du RMI à l’insertion. À l’époque, les départements en avaient les moyens. Pourquoi ne dépensent-ils plus que 8 % en moyenne ? Rendez-vous compte, monsieur le ministre ! Et demain, malgré ce texte, si vous n’augmentez pas les crédits dédiés, nous resterons à 8 %. Ces politiques publiques d’accompagnement requièrent beaucoup d’argent. Il faut que les départements retrouvent les moyens de faire ce métier très particulier qu’est l’insertion socioprofessionnelle, quitte à faire intervenir des opérateurs dont c’est la spécialité.
On réglera bien des problèmes en donnant aux départements les moyens nécessaires pour exercer leurs compétences.