C’est la réalité ! On a vendu pendant des années au pauvre salarié qui gagnait 1 500 euros qu’il pouvait devenir actionnaire de sa société. Mais lorsqu’il touchait 300 euros à la fin de l’année, l’actionnaire principal se gavait, souvent avec de l’argent public d’ailleurs. Je reviendrai tout à l’heure sur cette question.
J’insiste : d’un côté, vous donnez 300 euros à ce pauvre salarié, de l’autre, vous dépensez des millions. Quelque 97 % des dividendes dans ce pays sont versés à 1, 7 % des foyers fiscaux. Cela, c’est une réalité. Vous pouvez toujours nous reprocher de toucher au petit actionnaire : ce n’est pas vrai !