L'errance médicale est d'abord due à l'absence de médecin traitant. Ensuite, les médecins traitants ne sont pas forcément familiers des centres mémoires, alors qu'il en existe une trentaine en France, ou des consultations mémoire ayant lieu notamment dans les maisons de retraite. Ce réseau doit être mieux connu.
De plus, les hôpitaux sont dans une situation très difficile. La prise en charge de la maladie de Parkinson par méthode chirurgicale est compromise par la diminution du nombre de médecins capables de réaliser cette opération. Voilà pourquoi je recommande de mettre en place des centres hyperspécialisés.
Je souhaiterais revenir sur le diagnostic de la maladie Alzheimer. Pour l'obtenir, il faut réaliser une ponction lombaire. Or, ce geste peut entraîner des conséquences négatives graves et n'est pas facile à réaliser. De bons espoirs existent quant à la mise en place d'un test sanguin. Le jour où le dépistage sanguin sera effectif, la demande sera très importante et un véritable marché se mettra en place, comme pour les tests de caryotypes. Les scientifiques restent donc prudents vis-à-vis de cette possibilité, afin d'éviter les excès potentiels. Néanmoins, on peut espérer l'arrivée de diagnostics moins agressifs que ceux actuellement utilisés.
Enfin, les méthodes radiologiques connaissent des progrès fulgurants. Les diagnostics par IRM sont de plus en plus précis. Dans la recherche, des IRM extrêmement puissantes réalisées sur des animaux permettent de localiser l'activité neuronale.