Chers collègues, chers invités, je vous souhaite la bienvenue à cette audition publique de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) consacrée aux micropolluants de l'eau.
L'Office a déjà travaillé sur la question de l'eau en début d'année dernière, avec la délégation sénatoriale à la prospective. Il avait alors organisé une audition publique consacrée à la gestion quantitative de l'eau. Nous nous intéressons aujourd'hui à l'aspect qualitatif de cette ressource.
L'Office a également abordé cette thématique au travers de deux rapports récents : celui sur la pollution plastique, de nos collègues Philippe Bolo et Angèle Préville, qui ont d'ailleurs assisté il y a quelques jours à une session de négociation du futur traité international sur la lutte contre la pollution plastique, et celui sur l'impact de la chlordécone aux Antilles, de notre collègue Catherine Procaccia.
Ce sujet s'est par ailleurs récemment invité dans l'actualité médiatique, à la suite d'études faisant état d'analyses montrant la présence de certaines substances dans l'eau, dans des quantités préoccupantes : PFAS, résidus de pesticides, de médicaments, etc.
C'est dans ce contexte que la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du Sénat a saisi l'Office pour lui demander d'évaluer les différents enjeux associés à ces pollutions. L'audition publique de ce matin doit nous permettre de dresser un premier état des lieux de la situation.
Je rappelle que l'audition est diffusée en direct sur le site internet de l'Assemblée nationale et que la vidéo sera ensuite disponible à la demande sur les sites de l'Assemblée et du Sénat. Il sera par ailleurs possible aux internautes, comme nous en avons pris l'habitude, de soumettre des questions en ligne, par l'intermédiaire de la plateforme dont le lien figure sur les pages internet de l'Office. Certaines questions pourront ainsi être posées aux participants lors de l'audition.
Je laisse sans plus tarder la parole aux rapporteures, Christine Arrighi et Angèle Préville, pour introduire les débats, qui prendront la forme de deux tables rondes.