On sait rechercher les produits de dégradation des pesticides depuis assez peu de temps. Un accent particulier est mis aujourd'hui sur les métabolites de pesticides, molécules que l'on ne recherchait pas voici dix ou quinze ans. Les connaissances s'améliorent au fil du temps et nous permettent de mettre en évidence des produits de dégradation, malheureusement souvent plus stables que les pesticides initiaux. Nous n'avons que peu de visibilité : nous savons que la molécule a été interdite en 2019 et il est important de suivre aujourd'hui l'évolution de la qualité des eaux pour savoir si cette interdiction se traduit ou non par une baisse des niveaux de concentration. L'avenir le dira.