L'idée de créer un GIEC de la pollution chimique me semble en effet très intéressante.
Cette audition n'est qu'une première étape dans notre réflexion. Le travail va se poursuivre et nous serons susceptibles de vous entendre à nouveau.
Nous avons bien entendu, M. Lévi, que notre étude circonscrite à la question de l'eau n'était pas suffisamment large. Il s'agit toutefois d'un début visant à mettre en lumière tous ces sujets, qui pourront donner lieu à des travaux ultérieurs.
Vos interventions montrent que la possibilité existe aujourd'hui de mettre en évidence dès l'origine les effets nocifs des molécules utilisées. Vous avez fait état à plusieurs reprises du manque de données ou en tout cas de leur non mise à disposition. Outre le secret des affaires, quels sont selon vous les obstacles qui s'opposent à une meilleure visibilité ? Comment se fait-il par ailleurs, quand bien même ces données seraient protégées dans le cadre de dépôts de brevets, que ces produits sont autorisés alors même qu'ils ne remplissent pas les conditions sanitaires que vous nous avez présentées ?