La question centrale est celle de l'identification des risques environnemental et sanitaire. Il y a une urgence absolue à définir ce risque. Il ne faudrait en effet pas focaliser beaucoup de moyens sur un problème, alors que le risque s'avèrerait finalement limité. Le risque est ainsi peut-être lié plus aux plastifiants qu'à la particule plastique elle-même, auquel cas il conviendrait de se concentrer plutôt sur la présence de plastifiants dans l'environnement.
Je lance par ailleurs une alerte quant à la volonté actuelle de réutiliser des eaux d'égout et des eaux non conventionnelles dans l'habitat. Réutiliser par exemple les rejets des machines à laver dans l'habitat ferait en effet courir le risque d'un circuit fermé sur les microplastiques. La question de la pénurie d'eau et de l'utilisation d'eaux non conventionnelles pour y pallier est un vrai problème, sur lequel il convient de ne pas raisonner uniquement en termes de quantité, mais aussi de qualité et de risque général.