Mme la Première ministre vient de rappeler toute l’horreur que nous inspirent les actes barbares commis par le Hamas. Elle vient de dire et de répéter la condamnation absolue, par la France, de ces attentats terroristes, commis par un groupe terroriste et soutenus par d’autres groupes terroristes.
De plus, les prises d’otages abjectes, les assassinats monstrueux et les massacres perpétrés ne laissent aucun doute quant à la nature terroriste du Hamas. Notre condamnation est donc totale et absolue, et cela depuis le premier jour.
Face à l’horreur, nous sommes solidaires du peuple israélien. Nous disons avec force qu’Israël a le droit de se défendre. Nous l’avons dit publiquement, dès le premier jour. Nous le répétons. Et nous le disons à tous nos interlocuteurs, dans la région comme ailleurs.
Dans le même temps – Mme la Première ministre le soulignait à l’instant –, la responsabilité diplomatique de la France est aussi d’éviter un embrasement régional. L’Autorité palestinienne a un rôle à jouer à cet égard ; nous continuerons de la soutenir. Le Président de la République s’est exprimé sur ce point, très clairement, hier.
La diplomatie française est aussi active pour que la situation ne s’aggrave pas à la frontière avec le Liban – je ne doute pas que vous suivez avec attention ce qui s’y passe –, comme à la frontière avec la Syrie.
Depuis samedi dernier, le Président de la République et moi-même avons multiplié les contacts avec nos homologues dans la région – je pense notamment aux dirigeants israéliens et palestiniens –, en Europe et bien au-delà.
Bien sûr, comme l’a dit Mme la Première ministre, quand le calme sera revenu, il faudra se demander comment mieux prendre en compte les aspirations du peuple palestinien et comment mieux répondre au droit absolu d’Israël à la sécurité.
La paix doit rester notre impératif, même si, de toute évidence, ce moment n’est pas venu.