Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, en ces jours particulièrement difficiles pour l’Arménie, nous sommes pleinement mobilisés à ses côtés et à ceux du peuple arménien.
Mme la Première ministre a réaffirmé notre engagement constant. Nous le portons auprès de nos partenaires, au Conseil de sécurité des Nations unies, et jusqu’à Erevan, où je me suis rendue la semaine dernière. Aucun pays ne fait autant que la France pour l’Arménie.
Mme la Première ministre a rappelé les grandes lignes de notre action pour aider l’Arménie et pour empêcher toute remise en cause de son intégrité territoriale.
Mesdames, messieurs les sénateurs, je veux vous dire que tous les engagements que nous avons pris seront tenus : quelque 12, 5 millions euros d’aide humanitaire sont en train d’être distribués à des acteurs engagés en Arménie, sur le terrain, auprès des réfugiés et des déplacés.
Nous avons pu évacuer, le week-end dernier, quatre blessés graves, qui sont désormais accueillis dans les structures hospitalières de l’Île-de-France. Des discussions sont en cours, Mme la Première ministre l’a confirmé, pour permettre à l’Arménie d’acquérir du matériel militaire à vocation défensive.
À l’échelle européenne, nous avons proposé, avec l’Allemagne, un ambitieux plan de soutien à l’Arménie, qui sera évoqué lors de la prochaine réunion du Conseil européen, le 23 octobre. Notre objectif est notamment de renforcer les moyens et le mandat de la mission d’observation européenne.
Enfin, à l’ONU, après avoir obtenu la réunion du Conseil de sécurité, demandé la libération des personnes arrêtées et rappelé le droit des Arméniens à vivre dans le Haut-Karabakh, nous allons continuer de ramener le Conseil à ses responsabilités, afin de progresser vers un projet de résolution.
Monsieur le sénateur, vous le voyez, nous sommes aux côtés de l’Arménie. Nous ne permettrons pas que son avenir soit déterminé par la force ou par la menace de l’usage de la force.