Intervention de Prisca Thevenot

Réunion du 12 octobre 2023 à 10h30
Questions orales — Absence de propreté en classe de petite section

Prisca Thevenot :

Madame la sénatrice Delattre, je vous prie de bien vouloir excuser l’absence de mon collègue ministre de l’éducation et de la jeunesse, qui m’a chargée de vous répondre.

Permettez-moi tout d’abord, en tant que mère de deux jeunes enfants de 7 ans et de 9 ans, de remercier à mon tour l’ensemble des acteurs qui concourent à la continuité pédagogique du service public de l’éducation, que ce soit les acteurs de l’école ou les élus locaux qui œuvrent au quotidien pour nos enfants.

Vous l’avez rappelé, la scolarisation de tous les élèves dès 3 ans est un levier majeur pour l’émancipation, l’égalité des chances et la réussite scolaire pour tous que doit garantir notre République. C’est tout l’enjeu de la loi du 26 juillet 2019, qui soumet tous les enfants à l’obligation d’instruction à compter de la rentrée scolaire de l’année civile où ils atteignent l’âge de 3 ans. Ils sont en général scolarisés la journée entière. Je dis bien « en général », et je m’en explique.

L’école maternelle prend bien évidemment en compte les besoins physiologiques et de développement de chaque enfant. Elle participe à son éducation à l’hygiène en lien avec les familles – j’y insiste – et en collaboration étroite avec les enseignants et les Atsem. Ce faisant, elle permet à chaque enfant de tirer avantage des enseignements dès son entrée à l’école.

Pour tenir compte du jeune âge des enfants, le législateur a prévu la possibilité pour les responsables légaux de solliciter une dérogation à l’obligation d’assiduité pour les enfants scolarisés en classe de petite section se traduisant par un aménagement des horaires, notamment l’après-midi. Chaque situation est ainsi étudiée au cas par cas, en lien constant avec l’ensemble des parties prenantes que je viens d’évoquer.

Ces temps ne sont pas si loin pour moi, et je sais l’angoisse de beaucoup de familles pour appréhender ce moment où il faut renoncer à la couche. Nous devons continuer à mener cette démarche d’accompagnement des familles dans ces périodes source de stress. Nous nous y efforçons dans le cadre des « 1 000 premiers jours ».

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