Madame la ministre, vous venez d’avouer qu’il y a un problème, ce que reconnaissent les associations. Très bien ! Nous vous faisons donc une proposition.
L’anonymisation, par définition, ne concerne que le nom, pas la composition du ménage, ses revenus. Je suis en désaccord avec Mme la rapporteure : le nom n’apporte rien, à moins de connaître tous les demandeurs de logement social de sa commune… Bon courage ! Pour ma part, je ne connais pas les prénoms de mes 347 collègues sénateurs, alors s’il faut que j’apprenne les noms des 8 000 demandeurs de logement social de ma ville, je vais y passer du temps !
Le nom, nous sommes d’accord, n’est pas déterminant pour l’attribution d’un logement, puisque l’on ne connaît pas le demandeur personnellement. Qu’il s’appelle Pascal Savoldelli, Pierre Barros ou Fabien Gay, cela n’a aucune conséquence. Sauf pour Pascal, bien sûr …