Toutefois, je veux rappeler quelques réalités. Depuis 2017, notre système scolaire compte 300 000 élèves de moins. Si nous nous étions adaptés à cette évolution démographique, nous aurions supprimé environ 20 000 postes… Or nous en avons créé 2 000 ! Voilà la réalité : 300 000 élèves de moins et 2 000 postes de plus.
Par ailleurs, si l'on compte 300 000 élèves de moins depuis 2017, le budget du ministère a augmenté de 30 %, ce qui ne s'est jamais vu dans les précédents quinquennats ! Oui, il y a des difficultés, bien sûr, mais nous investissons comme jamais auparavant pour l'éducation nationale.
Vous avez abordé le sujet de la rémunération des enseignants : leur revalorisation était due, bien sûr. Contrairement à ce que vous avez affirmé, elle n'est pas conditionnée à l'exercice de missions supplémentaires ! Tous les enseignants ont connu une revalorisation sans contrepartie, et c'est encore vrai pour cette rentrée.
Si l'on compare la rentrée de 2022 à celle de 2023, tous les enseignants ont touché entre 125 euros et 250 euros net de plus, sous l'effet de l'augmentation du point d'indice et de la revalorisation-choc qui a eu lieu en cette rentrée.
Vous parlez de l'école inclusive et des AESH. Nous avons doublé le nombre d'élèves accueillis et avons recruté 40 000 AESH, dont le salaire, en cette rentrée, a été revalorisé de 13 %.