Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, notre débat porte sur la prochaine réunion du Conseil européen, qui se tiendra dans plus de quinze jours et dont l'ordre du jour, qui peut encore évoluer, tient en quelques mots vagues.
Dans ces conditions, comment le Sénat peut-il exercer un contrôle politique effectif sur le pouvoir exécutif qui représente notre pays au Conseil européen ?
Je pose cette question au nom du bureau de la commission des affaires européennes issu du renouvellement sénatorial, qui, à peine reconstitué jeudi dernier, m'a interpellé sur ce sujet, ainsi d'ailleurs que sur le déroulement de ce débat.