Je vous remercie, mes chers collègues, d'être restés jusqu'au terme de ce débat, et vous, madame la secrétaire d'État, de votre souci de répondre à toutes les questions par thématiques.
Je constate avec tristesse l'importance croissante prise par la guerre : après l'Ukraine, puis l'Arménie, nous évoquons aujourd'hui le conflit israélo-palestinien, ou plutôt israélo-« hamasien ». Ces mauvaises nouvelles ternissent le paysage international, au sein duquel, et vos propos l'attestent, l'Europe est toujours bien présente, madame la secrétaire d'État.
Cela m'amène à revenir sur le sujet par lequel j'ai ouvert ce débat : nous sommes à quinze jours d'un Conseil européen dont l'ordre du jour peut encore évoluer en fonction de la situation internationale.
Madame la secrétaire d'État, vous n'êtes pas porte-parole du Gouvernement, ni même ministre chargée des relations avec le Parlement, mais sachez que j'ai interpellé M. le ministre Riester en conférence des présidents sur la nécessité de rapprocher, dans le temps, nos débats du Conseil, car il importe que nous disposions de visibilité tant sur l'ordre du jour que sur l'actualité. Je vous remercie donc de bien vouloir porter ce message auprès du Gouvernement, quitte à inscrire ce débat préalable au Conseil européen dans l'agenda gouvernemental.
Vous avez indiqué précédemment que vous participeriez prochainement à une conférence sur l'élargissement de l'Union européenne…