Madame la présidente, monsieur le garde des sceaux, mes chers collègues, les textes qui nous sont soumis aujourd’hui, et ce même si notre hémicycle est quelque peu clairsemé, sont très importants – vous aviez raison de l’indiquer, monsieur le garde des sceaux.
Il est incontestable que les hausses budgétaires que vous avez réussi à obtenir, d’autant qu’elles se répéteront plusieurs années consécutives, sont extrêmement significatives, même si je ne sais pas si l’on peut pour autant les qualifier d’« historiques ».
Ces augmentations doivent d’ailleurs nous conduire à nous poser une question presque philosophique : l’argent peut-il tout acheter ? En somme, l’ampleur du budget alloué au ministère de la justice nous oblige-t-elle à être d’accord avec tout ce que vous proposez, monsieur le garde des sceaux ? Vous vous en doutez, ma réponse sera nuancée, sans être négative.