Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, quelques mois après des émeutes qui ont révolté les Français, renforcé et corroboré le sentiment d’injustice et d’impunité, ces textes sont aujourd’hui soumis à notre appréciation. S’ils paraissent sous-dimensionnés au regard du contexte d’insécurité dans lequel nous vivons, ils constituent un progrès que nous reconnaissons.
La création annoncée de 1 500 postes de magistrats et de 1 800 postes de greffiers est évidemment un point positif. Nous regrettons en revanche que les greffiers ne voient pas leur traitement majoré, alors même qu’ils sont en première ligne et assurent le fonctionnement quotidien de notre système judiciaire.