Monsieur le ministre, sauf votre respect, c’est en effet un dialogue de sourds !
J’aimerais que vous puissiez mettre vos grandes compétences réellement au service des communes. Je vous le dis très sincèrement en tant qu’élu assumant son mandat depuis vingt-cinq ans, comme peut-être nombre de mes collègues ici.
Vous êtes en décalage profond. Personne n’a été dupe de ce coup de bonneteau que l’on a fait avec la taxe d’habitation. Contrairement à ce que vous avez dit, il ne s’est pas agi de redonner du pouvoir d’achat ; cela, c’était un hold-up politique. La réalité, c’est que nous croulons sous les taxes ! Mais peut-être ne vivons-nous pas dans le même pays ?
Croyez-moi, nous ne connaissons pas dans nos communes la situation que vous exposez. Votre présentation, brillante, est – permettez-moi de vous le dire – verbeuse. Sortez de votre ministère et allez voir dans nos territoires, quels qu’ils soient, où ils en sont !