En réponse à une observation de M. François Autain, président, M. Antoine Flahault a indiqué qu'il ne faisait pas entrer la Pologne dans cette catégorie, car si la population polonaise est comparable à celle de la Hongrie, en revanche, la Pologne n'a pas mis en place de campagne de vaccination.
En ce qui concerne la distinction entre le principe de précaution et la prévention, il a indiqué que le premier s'applique lorsqu'on n'a pas de connaissances permettant de déployer des mesures de prévention : la prévention doit intervenir lorsque le risque est avéré. Au fur et à mesure de la progression des connaissances sur le virus A(H1N1), il convenait donc d'adapter le plan de lutte contre la pandémie, ce qui a été fait.
Par exemple, en ce qui concerne le débat sur le recours à une ou deux doses de vaccin, le principe de précaution justifiait que l'on retienne un schéma de double injection jusqu'à ce que l'Agence européenne des médicaments revienne sur ce principe.
a souhaité savoir si la mise en place d'une campagne de vaccination massive se justifiait dans la mesure où, compte tenu notamment des délais de livraison des vaccins, il aurait fallu près d'un an pour vacciner l'ensemble de la population.