Remarquant tout d'abord que la grippe de 1968-1969 avait causé 30 000 décès sans que l'on s'en soit ému à l'époque, M. Antoine Flahault a indiqué, tout en refusant de se prononcer sur la notion de « désir de pandémie », que la plupart des virologistes s'attendaient effectivement à une nouvelle pandémie. Il a précisé que le moindre impact sanitaire de la grippe A(H1N1) - qui a effectivement été une pandémie - s'expliquait aussi par les progrès médicaux, l'amélioration des systèmes de santé et de l'état sanitaire des populations, qui se reflètent également dans la baisse continue de la mortalité imputable aux maladies infectieuses.