a reconnu qu'en effet il avait été observé chez les personnes les plus âgées une certaine mémoire immunitaire liée à une parenté entre le virus H1N1 pandémique et les virus qui ont circulé après l'introduction des virus H1N1 lors de la pandémie de grippe espagnole. On soupçonne que, compte tenu du faible impact qu'a eu le virus H1N1 pandémique chez les sujets les plus âgés, il y a pu y avoir un « effet rappel » lors d'une infection, qui les a protégés du virus. Toutefois, lorsqu'elles ont été atteintes par la grippe A, les personnes âgées ont souvent développé des formes graves. Cela justifie qu'on continue à les considérer comme des sujets à risque et il n'y a pas de raison d'arrêter la vaccination pour les personnes âgées et celles atteintes de pathologies chroniques. Par ailleurs, compte tenu du risque particulier vis-à-vis du virus A(H1N1)v, les jeunes et les femmes enceintes peuvent aussi être incités à se protéger.