a affirmé qu'il y avait certainement lieu de compléter ces dispositions, mais qu'il fallait aussi montrer - et c'est ce qu'il avait souhaité faire - que les conflits d'intérêt sont bien moins importants aujourd'hui qu'ils n'ont pu l'être dans le passé. Consultant pour l'Ordre des médecins au moment des dispositions dites « anti-cadeaux » de la loi du 27 janvier 1993, il avait pu constater l'ampleur de la collusion qui régnait à l'époque entre médecins et industries. Cette situation s'était aussi installée, il est vrai, pour pallier l'insuffisance de la formation médicale continue. Les hôpitaux estimaient ainsi qu'ils n'avaient pas à financer la formation des médecins hospitaliers, censés « se débrouiller avec l'industrie ». Nous avons aujourd'hui heureusement changé de culture et la prise de conscience des problèmes de conflits d'intérêt est mondiale.