En conclusion, M. Hervé Gisserot a souligné que GSK avait souhaité faire preuve d'esprit de responsabilité à tous les niveaux : scientifique, contractuel et sociétal.
En termes de responsabilité scientifique et réglementaire, les décisions appartiennent aux autorités mondiales, européennes et nationales compétentes, et la responsabilité du laboratoire est de fournir les données nécessaires pour éclairer ces décisions. Tout au long du développement et de la fabrication du vaccin, les données ont été soumises en intégralité et en toute transparence à l'EMA et à l'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (AFSSAPS) dès qu'elles étaient disponibles.
En termes de responsabilité contractuelle, il est logique, dans le cas d'une vaccination de masse et dans un contexte pandémique, que l'Etat prenne à sa charge la responsabilité de l'utilisation du produit. En revanche, GSK assume pleinement et entièrement sa responsabilité pharmaceutique en termes de qualité des produits délivrés.
En termes de responsabilité sociétale, enfin, depuis l'émergence du risque pandémique au printemps 2009, GSK s'est tenu à une position constante de réserve en termes de communication, considérant qu'il appartenait aux seuls pouvoirs publics de communiquer auprès du grand public sur la stratégie de gestion de la pandémie.
Il a souligné que dans un contexte de grande incertitude scientifique et épidémiologique, pas un jour n'avait été perdu : moins de cinq mois se sont écoulés entre la lettre d'intention et la livraison des premières doses de vaccin le 9 octobre, qui ont permis de démarrer la campagne de vaccination auprès des professionnels de santé.
GSK se veut acteur de santé publique et partenaire dans la durée des autorités françaises, quelles que soient les circonstances. En tant que tel, il est tout à fait ouvert aux réflexions en cours afin de tirer les leçons de l'expérience de la pandémie H1N1 pour mieux préparer les inévitables pandémies du futur.