a estimé qu'il aurait été souhaitable de se poser la question avant l'épidémie de grippe A(H1N1). En 2006, pour le chikungunya, il n'y avait déjà pas eu de retour d'expérience, alors qu'on avait déjà affirmé la volonté de mettre le médecin traitant au centre du système.
De même, Mme Roselyne Bachelot a déclaré, le 2 juillet 2009, que les médecins traitants étaient au centre du dispositif de lutte contre le virus grippal. Or, le message médiatique aurait dû consister à dire que les patients grippés devaient rester chez eux, et non submerger les services d'urgence.
Dans ce contexte, il est frustrant que les bulletins épidémiologiques de l'InVS sur la grippe A (H1N1) 2009 et la grippe saisonnière n'aient fait état ni des critiques des médecins libéraux sur la gestion de l'épidémie, ni des positions de leurs représentants, les unions régionales des médecins libéraux.