a souligné que la pression migratoire qui s'exerçait sur la Guyane avait rendu nécessaire la conclusion d'accords de réadmission avec les Etats voisins dont étaient originaires les immigrants clandestins. Il a indiqué qu'un tel accord avait été conclu avec le Surinam en novembre 2004 et que des négociations étaient en cours avec le Guyana, la Dominique et la Barbade. Il a ajouté que des projets d'accords du même ordre seraient également soumis prochainement à la République Dominicaine et à Haïti.
Il a souligné que la conclusion de tels accords impliquait des contreparties au profit des Etats contractants, certains souhaitant notamment bénéficier en retour d'accords de libre circulation pour leurs ressortissants. Il a néanmoins précisé que ces derniers suscitaient une certaine réticence de la part des ministères de l'intérieur et de l'outre-mer.