Cet amendement, qui concerne un sujet dont nous avons déjà débattu au Sénat, vise à rétablir dans le projet de loi un assouplissement des conditions d’inscription dans les centres de formation d’apprentis.
Des craintes se sont exprimées en commission mixte paritaire à l’égard du texte adopté par le Sénat. Certains ont considéré que le délai de quatre mois était trop long et qu’il faudrait pouvoir expérimenter le dispositif pendant une année.
Nous avons donc essayé de trouver un terrain d’entente. Nous proposons de ramener le délai pendant lequel un jeune peut rechercher une entreprise d’accueil tout en commençant à suivre son apprentissage à deux mois.
Cet amendement a fait l’objet d’un très large accord à l’Assemblée nationale. Il a été voté par les députés communistes et par une majorité de députés socialistes.
À mon sens, il s’agit simplement d’une mesure pragmatique, destinée à introduire un peu de souplesse pour aider nos jeunes à trouver une place en entreprise, surtout dans cette période de crise.